Voyage vers une autre vie

Votre expérience de voyage intérieur vers vos autres vies pendant le spectacle interactif ou avec le Facebook live...
Envoyer
 tri:  plus récents | populairespubliés: 209
envoyé par: Marie

Bonjour, apres avoir vu Bernard Werber en spectacle a Chenove accompagné de la talentueuse Francoeur, j’aimerais partager mes expériences.
Ce que j’ai demandé de voir dans ma vie antérieure restera personnelle.
La porte 32 m’a ouvert avec un bruit de cheval. Mes mains étaient celles d’un homme 30-35 ans. Grande fine mais forte. Avec de la terre sous les ongles, des traces d’usures ou des blessures superficielles. J’etais brun cheveux mi long en bataille. Je n’ai pas su mon nom. Surment pas dans ma langue maternelle. J’étais probablement en Autriche ou Hongrie au vu de ces énormes foret de sapin. Au bout d’une petite clairiere était installé ma maison, une cabane en bois avec un beau jardin devant, 2-3 poules, 2 chevaux (je tiens a préciser que je ne suis pas fan des chevaux).
Je suis rentré dans la maison et j’ai visité, a droite la cheminée, avec 2 fauteuils en osier. En face la cuisine avec une table en bois et 2 chaises. En haut dans une sorte de grange mezzanine, avec un lit.
Je me suis avancé vers une commode et j’ai pris le cadre photo (qui ressemblais plus a un dessin. Je me suis vu a côté d’une femme, plus petite que moi mais grande quand même. Cheveux long bouclés et un grand sourire.
Puis je me suis retourné et je l’ai vu elle. Elle s’est approchée et m’a caressé la joue, elle avait les mains froides.
J’ai pleuré quand Bernard Werber nous a dit de partir. Je l’ai prise dans les bras et suis partie, le cadre photo toujours a la mains. C’est le souvenir que j’ai garde.

Le lendemain j’ai eu un entretien d’embauche, j’ai réussi a me rappeler de choses 6 ans en arrière que j’avais totalement oublié. Je pense etre prise grâce a ca.

Est-ce une coïncidence ? Ou une évidence !



envoyé par: Viviane Moreau - Bruxelles

C'est devant mon ordi que j'ai suivi les conseils de Bernard. La harpe accompagnatrice m'a immédiatement mise en condition. Dans un long couloir, j'ai poussé une porte à ma droite. D'abord, je me suis retrouvée dans la pergola d'une maison ancienne de style art nouveau. Avec un pinceau, Je me tenais devant un chevalet. Je portais une grande chemise grise d'artiste. Je m'appelais Angèle.

De retour dans le couloir, j'ai poussé une autre porte. C'était très vivant ! Je m'appelais Frida, j'étais flamande et j'habitais en Flandre française. J'allais chercher au champs mon gros cheval de trait que que dirigeais jusqu'au chemin de halage situé le long de la Lys. J'aimais beaucoup cet animal. J'étais pieds nus. Mon père aurait dû faire ce travail mais il était mort. Alors à 16 ans, pour nourrir la famille, j'avais repris son boulot. Plus tard, je me suis vue plus âgée au centre d'une ferme basse avec une kyrielle de gosses à mes côtés. J'avais vieilli mais j'étais heureuse.
Ce dernier voyage intérieur m'a fort interpellé ! Je m'y suis vraiment crue !
C'est sûr, je recommencerai !
Merci à Bernard pour cette ouverture vers d'autres univers !
Avril 2024



envoyé par: Sun.with.Mel

Lors de mon voyage antérieur du 25 mars 2024 à Lille, j'ai ouvert la porte n°13. Je m'appelais LUNA, j'avais 20 ans, vêtue d'une robe beige avec plein de terre sur mon corps, seules mes mains étaient impeccables.
J'ai découvert un lieu caché dans une forêt où se trouvait une pièce en forme de cage. J'avais une grande clé. Dans cette cage se trouvaient une dizaine de femmes esclaves, elles avaient toutes une magnifique peau de couleur noire. Je les ai libéré avec cette énorme clé puis je les ai dirigé vers une pirogue depuis laquelle nous avons embarqués pour nous installer sur une île qui s'appelait "Isla Mujeres".

J'ai trouvé cette histoire merveilleuse et elle les devenue encore plus lorsque j'ai fait des recherches sur Isla Mujeres : lieu de culte dédié à Ix Chel, la déesse de la Lune et de la fécondité pour le peuple Maya (mon prénom était Luna, coïncidence avec la déesse de la Lune ...).

J'ai donc recherché plus d'informations sur Ix Chel : déesse Maya associée à l'eau. J'ai toujours dit à mon entourage me sentir mieux sur l'eau et dans l'eau que sur Terre.

Cette vie antérieure me plaît et je suis fière de vous la raconter.



envoyé par: Hélène

Retour sur l'expérience vécue hier soir à Lille au théâtre Sébastopol...
Je ne crois pas aux vies antérieures, mais j'ai ENVIE d'y croire. L'idée me plait, et même sans avoir la foi, j'aime faire vagabonder mon esprit et laisser l'inconscient parler.
J'avais fait une première expérience sur le live du confinement, et à mon grand étonnement, j'étais un moine blasé de sa vie religieuse au monastère, qui participait à la fabrication de bière dans son abbaye.
Hier soir, Bernard Werber nous a demandé de mettre une intention sur la vie qu'on souhaitait visiter. J'ai voulu me projeter à savoir ce qui me faisait sentir si proche de quelqu'un, comme une "âme soeur" que je semblais déjà connaître. Mon esprit m'a envoyé devant la porte 19, vraisemblablement à Athènes. J'avais des mains très ridées, je portais une toge et j'avais l'impression d'avoir un rôle politique. Le prénom "Sophocle" m'est apparu, je le trouvais étrange mais après quelques recherches, je pense que je le connaissais tout de même déjà. J'étais sur une petite place assez déserte, qui semblait être aux portes de la ville. Il y avait des bruits d'enfants qui jouent. L'un d'eux venait me voir, c'était mon petit-fils que je devais élever suite au décès de sa mère. Je mangeais des figues fraîches et je montrais les détails des grains à mon petit-fils. J'avais besoin de transmettre du savoir. L'objet que j'ai ramené était un carnet avec une couverture en cuir...



envoyé par: Manon Zyp

Lille - 25 mars 2024

J’ouvre la porte 6 après avoir demandé ma vie avec des enfants.
Le brouillard. Je vois mes mains, sales, ongles courts avec de la terre. Mes pieds sont sales et je porte de simples sandales rustiques. Je pense être dans un pays de l’Est.
Je sens du feu, qui dans le début d’un blizzard, semble avoir du mal à me tenir chaud. Je ne porte que de vieilles loques et une peau de bête. J’ai les cheveux longs noirs et emmêlés. J’ai l’air d’avoir une trentaine d’années et j’ai les traits tirés. Je ne souris pas, je suis courbée. Ouvre ma maison : une cabane en bois et en pierres, toute petite et j’y trouve 3 filles aux cheveux noirs, collées ensemble pour se tenir chaud. Je dois les nourrir, je dois les réchauffer, pour leur survie. Il n’y a pas de père.
L’objet que j’emporte est mon petit couteau à la lame vieillie et au manche en bois gravé.



envoyé par: GregC

Que s’est-il passé à la dernière du Théâtre de la Gaieté Montparnasse et pourquoi y étais-je ?
Un jour, il y a une vingtaine d'années, j'entends parler d'un livre dont les héros sont des fourmis. La lecture ce n'est pas vraiment mon truc à l'époque, j'ai toujours autre chose à faire… Je parle tout de même à ma mère de cet auteur qui m'intrigue et, quelques semaines plus tard, elle rentre à la maison avec un livre qu'une collègue lui a prêté pour moi.
Je n'ai plus le choix, tout a été fait pour que je lise ce livre et je ne peux pas le garder éternellement posé dans mon secrétaire avec mes livres du lycée car il ne m'appartient pas et ce ne serait vraiment pas correct de ne pas le rendre rapidement. Je dois lire ce livre et sans tarder !
Je n'avais jamais lu un livre aussi rapidement. Je n'avais jamais ressenti cette sensation en lisant. Je n'avais jamais eu envie d'ouvrir un autre livre à peine le précédent terminé.
Qui est ce type qui a compris comment s'adresser à moi ? Comment fait-il pour doser aussi bien fiction, réalité, faits scientifiques, intrigues, sentiments, … ?
Je n'ai pas trop le budget mais ce n'est pas grave, c'est décidé, j'achète tout ce que je trouve estampillé Bernard Werber.
Les Fourmis, les Anges, les Aventuriers, les Dieux, 3e humanité… je lis tout et j’aime tout ! Je ne suis même pas capable de citer un livre ou un cycle préféré.
Et puis, je dois déménager très loin. J’avais déjà fait plusieurs centaines de kilomètres avec ses livres, mais cette fois, pour plusieurs milliers, Bernard Werber ne pourra me suivre. Alors, comme contraint d’abandonner des compagnons, je confie mes livres à un ami qui, peut-être, découvrira toutes les histoires qu’ils contiennent et en deviendra passionné comme moi.
Après plusieurs années, je découvre La Veillée. Quelle agréable surprise de découvrir cette facette de mon auteur préféré. Puis une nouvelle intervention sur cette scène m’apprend que Bernard Werber a décidé de monter sur scène pour son propre spectacle.
Le temps continue à passer et arrivent les lives FB du confinement. Je n’y assiste pas sur le coup car je continue à travailler et je ne suis pas un fanatique des réseaux sociaux mais, comme d’habitude, avec un décalage de quelques mois je regarde la vidéo d’un live et je tente pour la première fois une méditation guidée.
C’est très agréable et relaxant. Ça marche. Je parviens à ouvrir une porte et… je m’endors. Mais je ne dors pas vraiment car je remonte avec les autres et je suis toutes les indications. L’expérience a duré à peine 20 minutes mais j’ai l’impression d’avoir dormi 2 jours.
C’est un peu loupé mais je suis en pleine forme et plutôt content malgré tout. Je réessaierai.
Quelques semaines plus tard, nouvelle tentative.
Je vous la fais courte : je m’endors. Mais alors là vraiment, je fais ma nuit. Du coup je suis en pleine forme, mais re-zut c’est encore loupé.

Nous arrivons au 16 janvier 2023. Malgré quelques péripéties de trains qui ne partent pas, de bouchons et de périphérique parisien, je retrouve ma mère pour assister au spectacle « Voyage Intérieur ».
Je ne vais pas détailler l’intégralité de mon expérience lors de cette soirée car j’en suis déjà à 600 mots mais parler uniquement des moments les plus marquants.
Tout d’abord, nous avons les yeux fermés et Francoeur joue ses premières notes à la harpe. Je sais que je suis assez sensible à la musique mais quand même je ne m’attendais pas à avoir les larmes aux yeux si rapidement. Bon ok on respire, on continue.

Je passe directement au message que j’ai donné au petit moi :
- « Tu es un bon garçon. Ne te prive pas de vivre des choses à trop réfléchir et être trop sérieux. Exprime tes sentiments et tes émotions. »

Saut vers le chapitre de l’île au cours duquel j’ai pu découvrir ma petite cabane, mon coffret en bois (qui n’étais pas fermé à clef) dans le tiroir de mon bureau, et mon petit objet qui m’a donné énormément d’énergie. Un objet d’une dizaine de centimètres composé d’une tête de cerf en métal doré avec une sphère ressemblant à de l’obsidienne dans les bois au-dessus du crâne.
Sur le cahier :
- « Illumine »
- « Comment ? »
- « Tu le sais »
- « Qui ? »
Des visages de personnes que je connais défilent.

Lors de notre escapade dans nos vies antérieures, j’ouvre la grande porte en bas de l’escalier, il me semble qu’il y a 261 ou 271 portes dans le couloir, je me sens attiré par la n° 37. Mais changement de plan. En vous écoutant j’ai finalement envie de connaître la vie dans laquelle j’ai le plus aidé les autres. Direction donc la vie n°48…
Je découvre le corps d’un homme assez âgé, bien bâti, des mains calleuses, la peau hâlée, des yeux bleus perçants, des cheveux blancs en bataille et une barbe de quelques jours. Je porte une toge blanche pas très sophistiquée avec une espèce de corde tressée en guise de ceinture. J’ai les bras et les pieds nus. Je crois que je m’appelle Pytos Ilan.
Depuis une vue aérienne, je découvre l’endroit où je me trouve. Un paysage de Grèce Antique (Alexandrie ?), une falaise en bord de mer. Des bâtiments sont construits directement en bord de falaise et au milieu se trouve une terrasse.
Sur cette terrasse se trouvent quelques petits groupes d’enfants de différents âges (d’environ 5 ans jusqu’à de grands adolescents). Tout le monde est vêtu de la même manière que moi mais avec des sandales en plus. Certains jouent, courent. D’autres discutent tranquillement. Je suis également sur cette terrasse, assis sur un muret. Tout le monde me connaît et ceux qui passent près de moi me saluent amicalement, avec respect.
Je sais maintenant où je suis. J’ai créé un orphelinat géant où les jeunes reçoivent éducation et instruction.
Je suis très heureux de voir toute cette vie autour de moi.
Alors que le soleil descend vers l’horizon, je me lève et me dirige vers la mer. Je tiens un parchemin. Je me rappelle qu’une personne dans le public avait un parchemin dans une expérience précédente, que Bernard Werber lui a demandé ce qui était inscrit dessus et qu’elle n’avait pas pensé à regarder. Je le déroule donc et me rend compte que ce ne sont que des comptes sur les frais de fonctionnement de l’orphelinat.
Je repars tranquillement et dépose le parchemin devant la porte n°48.

Dernier moment saisissant : ma deuxième rencontre avec moi-même.
Futur moi est assis au pied d’un arbre gigantesque. Il a le crâne tout lisse, une barbe toute blanche, il est un peu bronzé et à de gros bras musclés. Il est habillé tout en blanc.
Embrassade. Larmes aux yeux. Moment intense.
Comme je n’ai pas changé nous ne parlons pas beaucoup. Mais nous allons à l’essentiel…
- « Comment va Paul ? Que pouvons-nous faire pour lui ? »
- « Il va bien. Il est devenu adulte. Il s’en sort. »
Larmes aux yeux encore.
- « Ceux qui sont partis sont-ils partis heureux ? »
- « Oui. »

- « Faut-il aider quelqu’un ? »
- « Tout le monde est ok. »
Sur ce, il faut déjà partir. Nouvelle embrassade. Nous nous étreignons. En partant je me retourne. Il n’a pas bougé, il me regarde m’éloigner en me faisant signe.

C’est terminé. C’était génial. Nous avons droit à une dédicace au cours de laquelle Monsieur Werber me dit qu’il m’avait remarqué. Je vous avais remarqué le premier 😉
Je serai à la dernière du Théâtre La Bruyère. Avec ma mère, mais pas que…
Merci beaucoup !



envoyé par: GregC

Que s’est-il passé à la dernière du Théâtre de la Gaieté Montparnasse et pourquoi y étais-je ?
Un jour, il y a une vingtaine d'années, j'entends parler d'un livre dont les héros sont des fourmis. La lecture ce n'est pas vraiment mon truc à l'époque, j'ai toujours autre chose à faire… Je parle tout de même à ma mère de cet auteur qui m'intrigue et, quelques semaines plus tard, elle rentre à la maison avec un livre qu'une collègue lui a prêté pour moi.
Je n'ai plus le choix, tout a été fait pour que je lise ce livre et je ne peux pas le garder éternellement posé dans mon secrétaire avec mes livres du lycée car il ne m'appartient pas et ce ne serait vraiment pas correct de ne pas le rendre rapidement. Je dois lire ce livre et sans tarder !
Je n'avais jamais lu un livre aussi rapidement. Je n'avais jamais ressenti cette sensation en lisant. Je n'avais jamais eu envie d'ouvrir un autre livre à peine le précédent terminé.
Qui est ce type qui a compris comment s'adresser à moi ? Comment fait-il pour doser aussi bien fiction, réalité, faits scientifiques, intrigues, sentiments, … ?
Je n'ai pas trop le budget mais ce n'est pas grave, c'est décidé, j'achète tout ce que je trouve estampillé Bernard Werber.
Les Fourmis, les Anges, les Aventuriers, les Dieux, 3e humanité… je lis tout et j’aime tout ! Je ne suis même pas capable de citer un livre ou un cycle préféré.
Et puis, je dois déménager très loin. J’avais déjà fait plusieurs centaines de kilomètres avec ses livres, mais cette fois, pour plusieurs milliers, Bernard Werber ne pourra me suivre. Alors, comme contraint d’abandonner des compagnons, je confie mes livres à un ami qui, peut-être, découvrira toutes les histoires qu’ils contiennent et en deviendra passionné comme moi.
Après plusieurs années, je découvre La Veillée. Quelle agréable surprise de découvrir cette facette de mon auteur préféré. Puis une nouvelle intervention sur cette scène m’apprend que Bernard Werber a décidé de monter sur scène pour son propre spectacle.
Le temps continue à passer et arrivent les lives FB du confinement. Je n’y assiste pas sur le coup car je continue à travailler et je ne suis pas un fanatique des réseaux sociaux mais, comme d’habitude, avec un décalage de quelques mois je regarde la vidéo d’un live et je tente pour la première fois une méditation guidée.
C’est très agréable et relaxant. Ça marche. Je parviens à ouvrir une porte et… je m’endors. Mais je ne dors pas vraiment car je remonte avec les autres et je suis toutes les indications. L’expérience a duré à peine 20 minutes mais j’ai l’impression d’avoir dormi 2 jours.
C’est un peu loupé mais je suis en pleine forme et plutôt content malgré tout. Je réessaierai.
Quelques semaines plus tard, nouvelle tentative.
Je vous la fais courte : je m’endors. Mais alors là vraiment, je fais ma nuit. Du coup je suis en pleine forme, mais re-zut c’est encore loupé.

Nous arrivons au 16 janvier 2023. Malgré quelques péripéties de trains qui ne partent pas, de bouchons et de périphérique parisien, je retrouve ma mère pour assister au spectacle « Voyage Intérieur ».
Je ne vais pas détailler l’intégralité de mon expérience lors de cette soirée car j’en suis déjà à 600 mots mais parler uniquement des moments les plus marquants.
Tout d’abord, nous avons les yeux fermés et Francoeur joue ses premières notes à la harpe. Je sais que je suis assez sensible à la musique mais quand même je ne m’attendais pas à avoir les larmes aux yeux si rapidement. Bon ok on respire, on continue.

Je passe directement au message que j’ai donné au petit moi :
- « Tu es un bon garçon. Ne te prive pas de vivre des choses à trop réfléchir et être trop sérieux. Exprime tes sentiments et tes émotions. »

Saut vers le chapitre de l’île au cours duquel j’ai pu découvrir ma petite cabane, mon coffret en bois (qui n’étais pas fermé à clef) dans le tiroir de mon bureau, et mon petit objet qui m’a donné énormément d’énergie. Un objet d’une dizaine de centimètres composé d’une tête de cerf en métal doré avec une sphère ressemblant à de l’obsidienne dans les bois au-dessus du crâne.
Sur le cahier :
- « Illumine »
- « Comment ? »
- « Tu le sais »
- « Qui ? »
Des visages de personnes que je connais défilent.

Lors de notre escapade dans nos vies antérieures, j’ouvre la grande porte en bas de l’escalier, il me semble qu’il y a 261 ou 271 portes dans le couloir, je me sens attiré par la n° 37. Mais changement de plan. En vous écoutant j’ai finalement envie de connaître la vie dans laquelle j’ai le plus aidé les autres. Direction donc la vie n°48…
Je découvre le corps d’un homme assez âgé, bien bâti, des mains calleuses, la peau hâlée, des yeux bleus perçants, des cheveux blancs en bataille et une barbe de quelques jours. Je porte une toge blanche pas très sophistiquée avec une espèce de corde tressée en guise de ceinture. J’ai les bras et les pieds nus. Je crois que je m’appelle Pytos Ilan.
Depuis une vue aérienne, je découvre l’endroit où je me trouve. Un paysage de Grèce Antique (Alexandrie ?), une falaise en bord de mer. Des bâtiments sont construits directement en bord de falaise et au milieu se trouve une terrasse.
Sur cette terrasse se trouvent quelques petits groupes d’enfants de différents âges (d’environ 5 ans jusqu’à de grands adolescents). Tout le monde est vêtu de la même manière que moi mais avec des sandales en plus. Certains jouent, courent. D’autres discutent tranquillement. Je suis également sur cette terrasse, assis sur un muret. Tout le monde me connaît et ceux qui passent près de moi me saluent amicalement, avec respect.
Je sais maintenant où je suis. J’ai créé un orphelinat géant où les jeunes reçoivent éducation et instruction.
Je suis très heureux de voir toute cette vie autour de moi.
Alors que le soleil descend vers l’horizon, je me lève et me dirige vers la mer. Je tiens un parchemin. Je me rappelle qu’une personne dans le public avait un parchemin dans une expérience précédente, que Bernard Werber lui a demandé ce qui était inscrit dessus et qu’elle n’avait pas pensé à regarder. Je le déroule donc et me rend compte que ce ne sont que des comptes sur les frais de fonctionnement de l’orphelinat.
Je repars tranquillement et dépose le parchemin devant la porte n°48.

Dernier moment saisissant : ma deuxième rencontre avec moi-même.
Futur moi est assis au pied d’un arbre gigantesque. Il a le crâne tout lisse, une barbe toute blanche, il est un peu bronzé et à de gros bras musclés. Il est habillé tout en blanc.
Embrassade. Larmes aux yeux. Moment intense.
Comme je n’ai pas changé nous ne parlons pas beaucoup. Mais nous allons à l’essentiel…
- « Comment va Paul ? Que pouvons-nous faire pour lui ? »
- « Il va bien. Il est devenu adulte. Il s’en sort. »
Larmes aux yeux encore.
- « Ceux qui sont partis sont-ils partis heureux ? »
- « Oui. »

- « Faut-il aider quelqu’un ? »
- « Tout le monde est ok. »
Sur ce, il faut déjà partir. Nouvelle embrassade. Nous nous étreignons. En partant je me retourne. Il n’a pas bougé, il me regarde m’éloigner en me faisant signe.

C’est terminé. C’était génial. Nous avons droit à une dédicace au cours de laquelle Monsieur Werber me dit qu’il m’avait remarqué. Je vous avais remarqué le premier 😉
Je serai à la dernière du Théâtre La Bruyère. Avec ma mère, mais pas que…
Merci beaucoup !



envoyé par: Sylvaine F

Présente au spectacle du 28 janvier 2023 à côté de Bruguières (31)
Voici ce qui s'est présenté à moi lors de ce voyage intérieur, j'avais demandé à visiter une vie dans laquelle j'avais eu le plus de compréhensions...et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai eu encore plus de questionnements !
Ma descente s'égraine au son de la harpe, me voici devant une grande porte massive en bois, j'introduis ma clé en forme de cœur. Elle s'ouvre lentement, lourdement et j'entre. Devant moi un long couloir immaculé, blanc comme neige et des portes se dessinent dans un liseré doré. J'aperçois la numéro 6, puis la 27 et enfin la 33 que j'arrive à ouvrir.
Le reste du récit est difficile à décrire car mes sens terrestres ne suffisent pas : je vois d'abord mes mains ou ce qui y ressemblent car elles ne sont pas humaines et d'une couleur étrange, d'un bleu irisé. Puis mes pieds, voire d'étranges "pattes" entourées de protections en corde. Je perçois ma verticalité et le froid autour...Le reste de mon être est flouté, comme un voile et l'environnement également . La seule image que je perçois c'est le ciel qui m'entoure avec une étoile plus sombre que notre soleil et la Terre bleue !
Pas d'action, pas d'odeur ni de bruit mais je sens qu'il y a beaucoup de "choses" autour de moi que mes sens m'empêchent de discerner. Avant de repartir, j'attrape une boule de lumière, une multitude tel un banc de poissons était venue tournoyer dans mon champs de vision. Je la dépose sur le seuil de la porte 33 que je referme.
Gratitude pour ce moment suspendu !
Les tours opérateurs n'ont qu'à bien se tenir, la concurrence va être rude : " Avec Voyage Werber, vous allez partir vers de nouvelles contrées inexplorées et à moindre coût"



envoyé par: Kro

Bonjour, et merci de ces voyages. C'est très intéressant de sonder notre inconscient et notre imagination. J'ai répertorié ces voyages, je vous en fait part puisque que vous en êtes l'instigateur !

Tourisme spirituel
Samedi soir, 23 janvier 2023, Aix les bains.

Premier voyage :
C'est un souvenir d'enfance, très joyeux.
Je me retrouve avec ma sœur Anne dans le hall desservant un escalier, une salle de bains et une cuisine dans la maison de famille dans mon village d'enfance. Nous étions en train de jouer et nous rigolions aux éclats. Je ris tellement que je tombe et m'ébrèche les deux incisives du haut. Ni le nez, ni le menton ne touchent le sol, seules ces deux dents entrent en contact avec le carrelage. La douleur est violente et juste une trace de poudre d'email reste sur le carrelage de ce choc. Je dis à cette jeune enfant, qui est moi ! : "Ne t'inquiète pas la vie est faite de polarité, une joie amène une misère et l'inverse aussi. La vie est faite ainsi."

Deuxième voyage :
Je me détache de mon corps et perce le plafond du théâtre et me retrouve dans le ciel d'Aix les bains. Mon vol continue jusqu'au environ de la stratosphère et en me déplaçant à une vitesse vertigineuse, je survole les Antilles puis l'île de la Réunion et Madagascar pour enfin me retrouver vers la nouvelle Zélande. Je redescends et me retrouve au dessus d'une île en forme de banane, un volcan est entouré de forêts luxuriante. Mon vol se termine au pied d'un trou de hobbit. Je pousse la porte ronde et marche à travers une large pièce. Au bout j'aperçois une baie vitrée donnant dans la forêt. Dans le couloir face à moi, se trouve un bureau ancien et au bois sombre. Je m'assois dans le fauteuil confortablement et ouvre le tiroir de gauche. Je prends le carnet de cuir et l'ouvre sur 2 pages blanches. A gauche, un message : "Cours, ris, vole et prends bien soin de toi". A droite, je réponds : "Je serais prudente....ou pas !" sans crayons juste avec la pensée ! Je referme le carnet et le range. J'ouvre le tiroir de droite et en sors un petit coffre de bois sculpté et actionne le petit loquet. Dans son écrin de velours rouge, mon objet totem resplendit. Ce sont mes initiales CP travaillé dans un cristal vert en forme de tétraèdre avec une base cylindrique pour tenir dans la paume d'une main. Je le prends délicatement et l'approche de mon cœur. Un bien être extraordinaire et une folle espérance de vie m'envahit...après un court instant, je dois repartir. Je ferme les tiroirs et reprends mon vol pour revenir à Aix les bains en passant au dessus du lac, en traversant le plafond pour revenir dans le théâtre.

Troisième voyage :
Dans mon inconscient, je me retrouve devant un escalier que je descends rapidement mais une voix me guidant me dit de descendre la première marche. Je remonte pour entamer la descente plus calmement au son d'une harpe et d'un saxophone. J'arrive enfin devant une porte dont j'ai la clé dans ma main. J'ouvre mais la voix me dit qu'il est possible qu'elle ne s'ouvre pas. Je me fige en me demandant si la clé a tourné sans forcer !!! Je ne m'attarde pas sur ce fait et entre dans un couloir bordé de portes tellement long que je ne vois pas la fin. La première porte que je vois est numérotée 312. Et il faut que j'aille jusqu'à la porte n'°60 ! Pour aller à la rencontre d'un moment antérieur de ma vie. Je me pose la question de savoir d'où vient mon attrait pour les pierres et les plantes...Je pousse la porte et me retrouve dans un brouillard très épais. Je regarde mes mains, elles sont blanches, rugueuses, qui ont l'air d'avoir beaucoup servis mais propres. Mes pieds sont nus sur un chemin de terre et je porte une tunique pour seul vêtement. Je suis un homme d'un certain âge avec une barbe grisonnante. Le brouillard dissipé, je longe un village dans les bois où des enfants jouent et des adultes sont affairés. Les petites maisons sont toutes simples et faites de pierre et de bois. Je me dirige vers une falaise à l'orée du bois. L'homme s'approche d'un rocher plus grand que moi et m'explique que les vibrations telluriques sont le moyen de communication avec les indiens de l'autre côté de l'océan. Les messages sont la fumée des plantes...Je suis dans un grand étonnement et il faut déjà que je reparte sans pouvoir demander plus. Comme objet de souvenir, je ramène une rune avec un symbole gravé, une flèche qui indique le bas, que je dépose soigneusement sur le pas de la porte que je referme. Traverse le long couloir, referme la porte, mets la clé dans ma poche et remonte les escaliers.

Quatrième voyage :
A ma rencontre d'un moment de ma vie future. Je me retrouve sous un gigantesque arbre dont les branches assombrissent l'endroit. J'aperçois quelqu'un vers le pied de l'arbre et vais à sa rencontre tranquillement. Je ne distingue pas bien ses vêtements et quand la personne se retourne, je me retrouve face à une personne très âgée avec des cheveux mi courts blanc. Lorsque seulement je vois ses yeux verts, je me rends compte que c'est moi...en plus vieille. Les rides sont profondes, rieuse et heureuses. Je lui demande si elle a réussi sa vie et me répond : "oui tu as rencontré l'homme de ta vie et il vit encore avec moi aujourd'hui." Je suis impatiente et lui demande si je peux le voir, elle répond : " non car c'est une surprise dans ta vie". Je lui demande donc comment j'ai réussi ma vie et elle me dit que j'ai guéri beaucoup de gens autour de moi....puis je lui demande quoi d'autre est réussi dans ma vie et me dit : " ton fils est très heureux, il a trois enfants et est très fier de t'avoir comme maman". Très heureuse de ces mots, je dois déjà repartir. Sur le chemin, je me retourne et fais un signe a cette vielle dame à côté d'un homme que je ne peux pas distinguer.
Et je me pose la question de savoir comment je guéri les autres....
J’ai l’impression que ce moi futur est ma vie de maintenant et que je n’aurais pas d’autres vies avec cette âme ; Le numéro 312 sur la dernière porte du couloir du 3ème voyage est déjà bien élevé pour en vivre d’autres !



envoyé par: Mlove

Hier soir Aix les Bains, j ai ouvert la porte 26 en ayant émis le vœu de rencontrer ma vie la plus artistique.
Je me suis retrouvée ds la peau d une très belle femme aux cheveux blonds porteuse d une couronne de fleurs et d étoiles, vêtue d une robe vaporeuse et irisée . J étais dans une clairière au bord d un lac. Cela sentait la mousse et embaumait le parfum des mille fleurs qui s y trouvaient ainsi que de majestueux arbres. J y dansais au son d une musique qui émanait de la nature et je m y sentais en harmonie avec totale avec la nature. J étais seule et heureuse.



envoyé par: Sassou

J'ai demandé à voir la vie où j'ai été la plus moi même indépendante et non influençable. J'ai rencontré derrière la porte 10 une guerrière amazone, légèrement bronzée, brune, sur un cheval avec un grand arc porté à gauche. L'esprit semblait assez grégaire, archaïque mais déterminé. Je suis revenue avec l'arc :)
Il y avait un Z dans le prénom. Merci pour ce voyage



envoyé par: M

"Je suis revenue à une vie antérieure de gland !"
Ce sont les premiers mots qui sont sortis de ma bouche, à la séance de dédicaces hier après le spectacle, sous le coup de l'émotion. On a ri ensemble, vous avez trouvé ça dingue et vous m'avez remerciée de ne pas l'avoir partagé en public.
Donc il y a quelques semaines, quelques jours après un premier Voyage Intérieur, dans mon bain, je décide de rendre visite à une de mes vie antérieures, quand j'étais un végétal. La Porte 2 s'illumine : c'est une gigantesque porte en bois, très ancienne, brute. J'entre et je suis au sommet d'un chêne dans une forêt. Je suis une enveloppe, sans nez, sans bouche, oreilles ou yeux, mais je possède tous les sens dont j'ai besoin. Je ressens la fraicheur du vent, la douceur du soleil et je suis contente d'être là.
Soudain, je chute de plusieurs mètres, je rebondis sur la terre mais c'est indolore. Je n'ai pas peur, je sais que c'est le cycle de ma vie. Je tombe sur un morceau de mousse, et j'apprécie peu à peu cette nouvelle vie, à ras du sol. Plus tard, un geai me picore.
Donc j'étais un gland ! Merci



envoyé par: Marc LP

Voyage du 16/01/2023 au théâtre de la Gaité Montparnasse.

Ce voyage commence par un escalier un peu plus long qu’annoncé…

Les marches s’égrainent au son de votre voix, les notes de harpe coulent doucement à mes oreilles, et, arrivé à la fatidique dixième marche, la porte annoncée n’est pas là.

A sa place, l’escalier semble plonger plus profondément. Je n’en distingue pas la fin.
Il me faut descendre encore.
Plus bas, je découvre une porte en bois épais, renforcée de ferrures anciennes. La serrure est simple mais massive. La clef pour l’ouvrir est tout aussi simple et produit un cliquetis rassurant en tournant.
Cette porte ne connaît pas de poignée et elle s’ouvre sans difficulté en poussant dessus.

Derrière, s’ouvre un couloir long et chaleureux.
Le sol est recouvert de moquette et les portes sont nombreuses. Intérieurement je formule le vœux de visiter la vie dans laquelle j’ai pu pleinement m’accomplir. La vie dans laquelle j’ai pu soulever le voile du mystère et toucher du doigt la raison de ma présence sur cette Terre. La vie dans laquelle j’étais à ma place.

Finalement, plutôt que de me déplacer vers une porte, j’ai la sensation et la surprise de la voir venir à moi. Le couloir et les portes défilent à une vitesse folle et sur ma droite s’arrête la porte 117. Elle émet une lumière diffuse agréable. Cette porte n’a pas plus de poignée que la première et la pousser est facile et naturel.

Passé de l’autre côté, je me découvre une peau épaisse et légèrement ridée, comme tannée par le sel et le soleil. Cette peau a vécu, elle est plus patinée qu’usée et le temps l’a transformé sans la fragiliser. Des poils blancs, longs et fins recouvrent les avant-bras, le dos des mains et même les premières phalanges de ce corps qui semble m’accueillir. Je me sens plus vieux mais aussi dans la force de l’âge, emprunt d’une grande plénitude.

Mes pieds et mes mollets sont nus, je ne porte rien d’autre qu’un tissu blanc sur les épaules et qui descends jusqu’à mes genoux. Je sens le vent s’engouffrer dessous et son contact sur mon épiderme est très agréable. Il ne fait pas froid, il ne fait pas chaud. Je suis au sommet d’une petite falaise surplombant la mer. Le soleil bas sur cette horizon marin m’évoque l’automne en Méditerranée. Mes pieds sont au contact d’un sol légèrement rocailleux, et le vent joue à lever une poussière qui file à ras de terre. Les aspérités de ce sol devrait m’être inconfortable mais il n’en est rien. Je suis en accord avec mon environnement.

Il n’y a personne autour de moi et pourtant je sens que l’on aime venir échanger avec moi, que mes paroles savent guider ceux qui viennent me voir, que je les aide à accoucher de leur pensée, à démêler le fil de leurs vies…
Plus que tout, j’aime transmettre et tenter d’élever les esprits.

Tout à coup, changement de décors.
Je me retrouve dans la pièce de vie d’une maison simple. Ma femme et mes enfants m’entourent. Je sens leur amour et le bonheur que leur présence insuffle en moi. J’ai la sensation que je ne manque de rien. Les jarres sont pleines, le repas s’annonce rassérénant. Je sais distinguer ce qui est essentiel et ce qui n’est que chimère. Je suis à ma place.

Je ramènerai de ce Voyage Intérieur une poignée de cailloux et la sensation qu’un jour je retrouverai cette sérénité.

Merci Bernard Werber d’avoir été le guide touristique de ce beau voyage. Merci, à travers vos livres, de promener nos âmes dans tous vos univers.



envoyé par: Nicolas

J'ai ouvert la porte 27 grande ville style anglais, routes pavées chevaux et voiture avec cochets, bruits de cloches qui teintes provenant des voitures, comme pour prévenir de leur passage, j'ai une petite vingtaine, les mains blanche pâles et parfaitement manucurés, je porte des chaussures noires fines et une robe violette avec des manches longues terminées de dentelles, je porte une ombrelle, un chignon sur la tête,la rue est très bruyante avec toutes ces voitures tirées par des chevaux, les roues de bois et de métal fond un bruit infernal sur la route pavé, je suis accompagnée par un homme semblant porter un uniforme a boutons dorés, un nom me vient, Maggie Harrington........
Après vérification sur le net une Margaret Harrington a bien existé, née fin du XiX siècle et femme d'un Lord anglais un comte de la lignée Harrington.....
Bluffant.
Je précise aujourd'hui je suis un homme de 47 ans avec une vie bien banale........ J'y retournerai pour plus de précisions



envoyé par: Mu

J'ai ouvert la porte 42 , je suis un homme de peau mat , âgé . Je porte sur mon corps sain et maigre, un vêtement blanc , immaculé ,drapé autour de ma taille et de fines lunettes en metal doré. Mes mains sont creusées par des sillons. Mes cheveux sont blanc et très courts. Je suis pieds nus. Je suis en 1930. Je me trouve en Inde au bord d'un fleuve de ton gris , calme . L'air est doux , juste par moment une brise légère caresse mon visage. il y a autour de moi des plantations de blé et leur odeur m'indique que c'est l'été. Machouillant une tige de blé je regarde en face de moi de l'autre côté du fleuve une construction de type palais très ancien en terre claire muni de petites ouvertures. Les mots qui me viennent à l'esprit sont Yog , Yogi, Mahatma, et Ghandi. Je ressens une profonde quiétude.
Puis je saute dans le futur je suis en europe , dans une gare grouillante de personnes pressées, toutes vétues de noir. Les femmes portent des chapeaux et des robes longues. Les visages sont fermés, on dirait que tous ces personnages sont en deuil . Tout le monde se hâte vers la sortie, il fait jour. Une locomotive devant moi bruyante , lache une fumée noire malodorante, j'attends de monter dans ce train. Je porte un costume 3 pièces gris, j'ai toujours les mêmes lunettes et il me vient à l'esprit la phrase : "je fais de la politique". La date 1888 m'apparait et s'efface.
Je saute dans ma vie d'enfant 6 ou 7 ans et là je suis dans une maison aux murs clairs, un banc est moulé dans le mur , je suis allongé, ma mère est près de moi douce aimante et m'entoure. Elle porte un vêtement de couleur clair gris bleu , sa tête est couverte , je ressens chez elle une forte appartenance religieuse. Aucune présence de mon père. Je porte une sorte de pagne blanc. Je suis heureux me lève et part en sautillant.
Avant de repartir j'ai reçu une pierre d'ambre de forme pyramidale que j'ai déposée devant la porte 42 .
J avais demandé de rencontrer de doux instants de ma vie.



envoyé par: Chris

J'ai ouvert la porte 1809, un homme, le teint pain d'épice, le visage buriné par le soleil, habillé d'un costume de lourd brocard assemblait des poudres médicinales. Je l'ai regardé intriguée, il composait de petits tas dans des morceaux de papier. Il portait des cheveux noirs très longs, attachés avec une sorte de grosse bague en turquoises. Il portait un collier de pierres bleues et rouges. il souriait.
Lorsqu'il m'a vu, m'a fait signe de m'asseoir près de lui, s'est présenté : Péma Dorgé
Sa présence m'a apaisée. Je serais bien restée cependant, il fallait déjà refermer la porte et repartir dans le couloir pour remonter l'escalier de ma mémoire jusque dans la salle de spectacle.
Expérience hors du temps et de l'espace. Merci pour ce moment plein d'amour hors de l'ambiance bruyante de la ville. Un très beau voyage intérieur.



envoyé par: Angelb

Hello ! J’ai fait une régression aujourd’hui et ça a donné cela:
Porte 67.
J’étais Un homme, un marin avec des mains fortes et poilues. Sur un bateau . Pantalon de marin brun s arrêtant au dessous du genou . Chemise rouge barbe bien taille et cheveux long . Chapeau rouge avec plume . Mon prénom est Marco . Des marins autour qui nettoient le pont, d’autres qui admirent l’océan… on m’appelle et je me dirige dans une pièce sombre où un carte ancienne est posée éclairée par une bougie. Je prend un sextant je regarDe le soleil. L’expérience prend fin Je prend l’encrier sur la table et le pose devant la porte en sortant . Je remonte et voilà …
J’avais demandé «  la vie où j’ai été la plus heureuse ».
Je crois que cela veux tout dire !
Merci pour ce moment . Hâte de recommencer pour encore mieux explorer



envoyé par: Momo

Depuis 2020 ou je fais des relaxations ( hypnose régressive) grâce à vous j'ai un phénomène curieux : dès que je commence à peine les marches descendues, une porte s'ouvre diffusant une ambiance ( une fois chez moi une forge rougeoyante et je me suis vue forgeron ............) parfois je vois direct le personnage : pour le dernier spectacle à Lyon j'ai vu un enfant du temps passé, avec ses habits comme des culottes à rayure en satin et sa tête ronde ornée de boucles, et la sensation c'est que j'avais eu une très courte vie (8 ans environ ) mais tellement heureuse car tellement aimé ! je me voyais rouler et rire sur le giron de ma mère
pour mon moi du futur : " dans mes yeux " sur l'écran noir est apparut en flash un " ET" avec des gros yeux entre la créature de Roswell et Avatar ............bon, je vais avoir des transformations alors ! ou retrouver mon essence première ! son conseil : " regarde les directions ou tu n'as pas l' habitude d' aller, pour tout domaine !"
un grand merci Bernard Werber
Momo Fuente



envoyé par: anonyme

Hier soir à Lyon:

Une femme de 25/30 ans, grande , cheveux noirs ondulés et mi longs. La peau hâlée, yeux légèrement bridés.
C'est à partir de l'observation des habits que les images sont devenues plus nettes, un pantalon et haut en cuir épais, comme "cartonné" que j'ai pris pour une armure au début. Des sandales de même matières, pointues.

Dans une pièce creusée dans la roche, à flan de falaise, cordes et échelles pour en descendre. Entouré de montagnes.
Ambiance calme, silencieuse, sensation d'appartenance à une tribu, d'intériorité et de spiritualité en lien avec la Nature...

Belle expérience

Agnès

Époque? continent?



envoyé par: Bérangère

Mes pas s’enfoncent dans une vapeur aux milles nuances de bleu. Je me sens stable, guidée par une voix masculine, une musique, qui me sécurisent. Je sais que j’ai dix pas à faire sur cet escalier en colimaçon. Un passage vers un ailleurs que je connais sans encore le savoir. Je me retrouve dans un couloir, avec des portes s’étendant à l’infini. Chacune d’elle est reliée par un épais brouillard blanc cotonneux. Pour mon imaginaire, tout semble parfaitement normal. Je dois en choisir une, pour aujourd’hui. Ce sera la numéro 32. Derrière j’y découvre l’autorisation de regarder mes mains. Elles sont énormes, burinées par le soleil ou tout simplement le signe de mon âge avancé. Des griffes épaisses brunâtres font office d’ongles. Puis je me vois. Totalement disproportionnée. Un visage aussi énorme que mes mains et un tout petit corps qui ne demande qu’à disparaître. Drapé d’une robe usée de soie bleu ciel, il est là sans vraiment exister. Je souris de toutes mes larges dents jaunes éparses. Une évidence de le faire, c’est le reflet de ce que j’ai dans le cœur. Je me rends compte que mon apparence de femme mûre brouille les pistes. Je n’ai que 32 ans, le numéro sur la porte me transmettait cette information depuis le début. Le brouillard se dissipe, laissant apparaître un décor coloré rempli de joie : un chapiteau de cirque, des animaux déambulant ici et là, un contorsionniste s’étendant comme un chewing-gum, des enfants riants aux éclats. C’est à se demander ce que je fais plantée là parmi toute cette beauté. Puis je me souviens. Je suis celle qu’on place dans une pièce exigüe avant d’ouvrir le rideau pour déclencher les projecteurs sur elle. Je suis celle qu’on moque, celle qui rassure le public « ouf, finalement j’ai de la chance dans la vie, je ne suis pas aussi laide qu’elle ». Je voudrais disparaître mais la lumière est ce qui me permet de gagner ma vie. Je l’aime autant que j’ai envie de la fuir. Je suis une attraction, posée entre le chamboule tout et le jeu de fléchettes. Je ne suis bonne qu’à ça. Je suis la femme incontournable que tout le monde veut voir. Je suis la monstre de foire.
Un son attrape l’attention de mon imaginaire. Comme un rappel à l’ordre, la voix masculine me sort de ma torpeur. Elle me suggère de faire le chemin inverse en rapportant un objet. Dans mes mains se trouve déposé une étoile. Son message est empli de sagesse : « même si tu es moquée, critiquée, à partir de maintenant, ne laisse plus jamais personne t’empêcher de briller comme tu en as envie. » C’est le cœur léger, rempli de ces doux apprentissages, que je me retrouve propulsée sur le banc de cette université lyonnaise. Les yeux remplis de brumes, je réassocie la voix de mon guide à la silhouette de Bernard Werber.



  
home

Deprecated: Directive 'allow_url_include' is deprecated in Unknown on line 0