Voilà, on est le 26 et c'était hier soir de 19h30 à Minuit. Jusqu'au bout j'avais le trac d'abord qu'on ne remplisse pas la salle ensuite d'arriver à vous intéresser pendant 4h30 sur le thème de la création littéraire. Ce fut un instant rare dans un lieu rare. Et ce n'était pas simple d'abord parce que c'était la première fois ou j'accompagnais le discours d'un power point, et la séance de rêve éveillé en musique (la salle résonnait très bien sur le morceau "Venus de la Symphonie des planètes de Gustav Holst. On m'a demandé le titre, le voilà). Il y avait 20 personnes au premier atelier, 40 au second, 400 au troisième. Je ne sais pas si on va pouvoir faire mieux, mais en tout cas je réfléchis à reproduire et améliorer ce rendez vous sympa. Merci à l'INREES qui a organisé et loué la salle, et tout spécialement à Hélène Pau qui a géré toutes les inscriptions et les coulisses de cet événement.

Signalons qu'en France ce genre d'atelier n'est pas usuel, il s'agit plutot là d'une tradition courante en Angleterre et aux Etats-Unis. Comme si un écrivain ne pouvait ni expliquer ni transmettre son art. Je pense pour ma part que tout le monde est capable de créer, de s'exprimer, de gouter aux joies de créer des personnages, des décors, des situations, du suspense. Cela s'apprend, cela se travaille, cela s'améliore. Je suis moi même en perpétuelle recherche d'évolution dans mon écriture et ces conférences m'ont permi de savoir ou j'en étais. Ce n'est qu'en offrant quelque chose qu'on s'aperçoit qu'on le possèdait. Ce n'est qu'en vous transmettant ce que j'ai appris depuis 19 ans de carrière littéraire que je peux faire le point sur mon propre travail. Normalement comme je disais hier sur les 400 personnes présentes, au moins 10 devraient devenir auteurs professionnels. Simple question de probabilité. Et beaucoup plus devraient s'amuser avec cet art particulier qui est celui de raconter des histoires.

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