Bon on est en juin et c'est logique. On arrive en fin de chantier. Donc je travaille, jour et nuit à relire et à corriger la dernière version du roman d'octobre 2010 (Un Isidore et Lucrèce) qui pour l'instant n'a pas de titre, mais fait 600 pages de suspense, mystère et bonbons surprises.
c'est maintenant, à quelques jours de la remise de la copie finale (version J26) que me viennent les meilleures idées, tout ce que j'aurai du mettre dans le livre. C'est toujours pareil, il n'est pas complètement trop tard, je peux faire des injections aux bons endroits, mais quand même c'est étonnant de voir que l'urgence est encore la meilleure stimulation....
Bon hier Lundi 14 Juin à 12h33 (Heure Locale) j'ai fini la version J29 du prochain roman.
Donc on peut considérer que l'accouchement à eu lieu. Il n'est plus dans mon corps il est entre les mains des sages femmes.
Si il plait à l'éditeur il pourrait être présenté au public et donc sortir la première semaine d'Octobre 2010.
Je dois avouer qu'à ce stade au bout de 9 mois de gestation je ne sais plus très bien quoi en penser. Cela me fait toujours cela au bout de l'écriture d'un roman, je ne sais pas du tout ce qu'il vaut. C'est comme si après avoir été crée il devenait un objet ou une entité étrangère et cela me donne une sensation de perte et de vide. En général après l'achèvement d'un roman j'ai un mois de déprime, ou il me tarde de commencer à réfléchir et écrire le suivant. Cela fait maintenant 19 ans que cela dure mais je ne m'y ferais jamais.
PS 1 : merci à tous les internautes pour les blagues.
PS 2 : qu'est ce qu'il c'est passé sur la planète pendant ces 9 mois?... il va falloir que je me renseigne.
PS 3 : pour l'instant je n'ai pas encore de titre définitif.
Pour se détendre de l'après accouchement du roman d'Octobre 2010, je me suis remis à écrire des nouvelles. Bon sang ca fait du bien de pondre une histoire complète en 1 h. Quel plaisir de créer des scènes en direct en se demandant ce qui va arriver juste après et de foncer, foncer sans aucune retenue. Avec juste la volonté de s'amuser et de faire du nouveau. Vraiment la nouvelle est la solution à tous les problèmes d'écriture. Et à tous les problèmes tout court...
Houps ca y est, a peine je me remet à écrire des nouvelles et il y a déjà une petite nouvelle qui veut devenir un roman. C'est comme la pêche, on appate pour avoir des sardines et il y a une baleine qui mord. Il va falloir que je sorte la grosse épuisette, le poisson a l'air très gros. Le sujet me semble très lourd et fort. Manquerait plus que je refasse une trilogie. J'avais pourtant promis que cela ne se reproduirait plus (à moi-même. Parce que c'est trop épuisant). Bon on va voir, je vais quand même laisser venir pour voir.
En attendant de me mettre sur les corrections du roman qui sortira le 1 er Octobre 2010, je m'occupe en écrivant des nouvelles. Or par le plus pur des hasards, l'une d'entre elles s'est mise à m'inspirer beaucoup plus que ses 3 pages règlementaires. Et me voilà à nouveau parti pour faire grossir une nouvelle pour la transformer en roman. C'est le meilleur moment, l'instant jubilatoire où l'on est entrainé par ses personnages vers l'inconnu sans savoir combien de temps cela durera et où cela nous amènera. Donc ça y est, j'ai on peut dire officiellement commencé le roman du 1er octobre 2011. A un petit détail près: par moment la première exaltation passée on s'aperçoit que cela ne fonctionne pas si bien que cela et alors on en démarre un autre. Cela m'est déjà arrivé plusieurs fois. Ce n'est pas une science exacte, il y a des surprises ou des déceptions. En tout cas pour l'instant je m'amuse bien sur ce nouveau bébé tout neuf qui est mon roman de 2011. Et je me prépare à relire et corriger celui de 2010 dès que j'aurai les feedbacks de mon éditeur. Je vous tiens au courant pour la suite.
| |
|